Comme je l’avais évoqué dans cet article, moi et ma chère amie de coeur et de plume, j’ai nommé la talentueuse Agnès Marot, avions eu l’idée de lancer le 13 janvier une discussion à bâtons rompus sur Facebook, en créant pour l’occasion une page commune.
Si vous l’avez ratée, voici un petit florilège des questions/réponses qui ont eu cours pendant cette journée…

On commence par une question de C. Duquenne sur un éventuel projet commun…
Q : Envisagez-vous un de ces 4 un… texte à 4 mains ?
Agnès: Uh uh uh, question piège ^^ Disons que la question a déjà été évoquée. Plusieurs fois. Et même qu’on a une idée en tête. Mais on a aussi plein de projets chacune de notre côté, alors il va falloir trouver un moyen de la faire entrer dans le planning !
Cindy: Je confirme, la question a déjà été évoquée (et ça partait d’un gros délire de ma part… Comme quoi les délires peuvent donner lieu à des choses sérieuses ^^ ) Si cela se fait… Vous nous en direz des nouvelles!
Une question pour moi seulement, de la part d’A. Rossi
Q : Après une série comme les Outrepasseurs, qu’est-ce qu’on écrit ?
R: Tout plein de choses! Si tu crois que la Muse est en panne hein… elle a plein d’idées. Mais sinon ce sera priorité à la suite du Serpentaire, vu que je l’ai promise!
(Si ce n’est pas du scoop, n’est-ce pas !)
Une question pour Agnès, de la part de Silène
Q : Tu as le droit de parler de ton actualité de publication 2014 ?
R : Pour ce que je sais : oui ! Deux romans à paraître si tout va bien : La Couleur de l’aube aux éditions Armada, et Le Secret des Bois-Noirs (dont je tairai l’éditeur pour le moment).
(Deux publications que j’ai hâte de re-découvrir pour ma part!)
Question pour ma pomme de la part d’Agnès
Q : Est-ce que tu appréhendes les premières rencontres avec tes lecteurs ?
R : Oui, et en même temps, ça fait partie du job! Recevoir un avis en direct, si celui-ci est mitigé ou négatif, c’est comme ça, ce sont les règles du jeu. Discuter avec les lecteurs aussi (et pour l’avoir déjà vécu, j’ai adoré cette expérience!)
Agnès m’a répondu :
Merci ! Et ça te fait quoi de te dire « je suis un auteur » ? Genre, pour de vrai ? Pas juste dans tes rêves ou pour faire semblant ?
R : C’est complètement grisant. Savoir qu’un éditeur te fait confiance, savoir que ton texte va peut-être trouver son public, ça t’offre des moments géniaux. Encore plus quand tu peux tenir le roman en mains. Bien sûr, c’est source de stress également (enfin pour ma part): se demander si le roman va être lu, comment il va être reçu… Mais comme je le disais plus haut, ça fait partie du jeu. C’est ce que j’expose aussi dans un article récent sur mon blog, il faut savoir lâcher prise et ce n’est pas toujours facile. D’ailleurs, je serais curieuse d’avoir les avis d’autres auteurs – n’est-ce pas les amis poseurs de questions! – à ce sujet…
(C’est toujours le cas, donc si vous voulez témoigner, allez-y!)
Une question pour Agnès de la part d’A. Rossi:
Q : Tu as commencé à faire des salons cette année, comment as-tu vécu cette expérience ?
R : Question intéressante ! Pour le moment, j’en ai fait assez peu du côté « auteur ». Ce n’est pas une expérience totalement nouvelle dans le sens où j’en avais fait plusieurs côté « éditeur », donc je m’attendais déjà aux longues heures à attendre que les gens passent devant la table sans s’arrêter… Mais j’ai eu de la chance, ce n’est pas encore arrivé ! Les premières fois, j’ai eu du mal à sortir mon speech (que j’avais préparé à l’avance, un peu ^^), mais c’est finalement venu assez vite, c’est l’avantage d’avoir l’habitude de vendre les romans des autres. J’ai adoré ces moments de rencontres avec les lecteurs et futurs lecteurs, découvrir comment le roman attire, quels sont ceux qui s’arrêtent pour le regarder, et discuter autour de mon travail. C’est aussi assez étrange de voir la déférence de certains, comme si on était quelqu’un d’important ^^
En tout cas, je n’en ferais pas tous les weekends (c’est quand même épuisant), mais je vais continuer à en faire de temps en temps, c’est toujours très enrichissant !
Une question pour nous deux de la part de C. Flaux
Q : Écrivez-vous plutôt au fil de la plume ou en vous basant sur un syno détaillé ?
Agnès: Bonne question ! J’avoue que je ne sais pas moi-même. J’ai écrit La Couleur de l’aube complètement au fil de la plume, DLCDM et Hoài avec une vague trame comportant un début, un milieu et une fin, et Play Your Life et Le Secret des Bois-Noirs avec des synopsis un peu détaillés – 2, 3 pages – (mais c’est parce que j’ai dû les montrer aux éditeurs avant de commencer à écrire). Je ne sais pas trop quelles méthodes je vais adopter la prochaine fois, ça dépendra du contexte et de l’inspiration je suppose. En tout cas, mes synos ne sont jamais en scène par scène, j’ai besoin de beaucoup de liberté quand j’écris, avec des chapitres qui s’insèrent, d’autres qui sont beaucoup plus courts que prévus, et des personnages qui surgissent sans prévenir… C’est ça qui m’éclate !
Cindy: Ah la tuile ! en vrai, je n’ai pas vraiment de méthode: j’ai de plus en plus tendance d’une part à établir un synopsis chapitre par chapitre, mais qui n’est pas exempt de remaniements au fil de l’écriture d’ailleurs. J’admire profondément les auteurs qui savent d’emblée combien de secs ils vont faire avec leur V1 ou qui n’ont presque pas de corrections à faire. Oui, c’est un peu le bordel chez moi…
Et enfin une question de L. Syven pour clôturer ce florilège… Attention, préparez-vous à des révélations !
Q : Si vous deviez vous incarner en animal, lequel serait-ce?
Agnès: Si j’ai le droit de choisir : le tigre, parce que c’est beau, c’est fascinant, et ça fait peur aussi, ça se laisse pas marcher sur les pieds ! Pis c’est trop classe !
Si c’est celui qui doit le plus correspondre à mon caractère, euh… Vous allez rire, mais… le chat. Parce que j’adore passer des heures allongée sur mon fauteuil, avec ma couverture chauffante (je vous jure, ce truc est une tuerie) et blottie contre mon amoureux ; mais j’ai aussi des quart d’heure de folie, je lâche jamais un projet une fois que j’ai décidé que j’aurais ce que je veux, et si on m’attaque, je crache et je sors les griffes. Approuvé ?
Cindy: La colle ^^ Note, j’aime beaucoup le renard : furtif et rusé ^^
(Pas vraiment surprenant si vous lisez les Outrepasseurs…)
Ce à quoi L. Syven a répondu:
Je m’en doutais mais tu as de la lionne aussi, n’est-ce pas ?
Et Agnès a renchéri:
Je valide : une vraie lionne !
(Hum….)
J’espère que ce florilège vous a plu et vous encouragera à participer lors d’une prochaine discussion commune !
Très sympathiques, ces questions-réponses, les filles !
Ce projet à quatre mains est intrigant, vous n’êtes pas très gentilles de nous faire miroiter un truc comme ça pour le garder secret. 😀 J’adore savoir comment travaille un écrivain, c’est curieux de voir que vous pouvez vous y prendre différemment selon les romans (en tout cas pour Agnès). Je pense que je serais comme toi, Cindy, ce serait un gros bordel, aussi. 🙂 Et le coup de la couverture chauffante m’a bien marrer, j’en veux une !
PS : La Couleur de l’aube semble très tentante, je surveillerai sa sortie de près. 🙂
ah dis il faut bien qu’on garde quelques secrets tout de même 😉 et sois la bienvenue, camarade d’organisation bordélique (non, ce n’est pas du tout un paradoxe en soi ^^ )
Oh oui, la couverture chauffante, c’est trop bien ! (Mon chat l’a bien compris d’ailleurs, il se précipite dessus dès que je me lève).
Ravie de voir que La Couleur de l’aube t’intrigue 😉 C’est mon tout premier roman, celui que j’ai écrit avant « De l’autre côté du mur ».
Merci bcp pour le résumé vu que je n’ai pu être là..:)
Avec plaisir 😉
Merci beaucoup pour ce petit résumé pour les boulettes à mémoire de poisson rouge ….
C’est toujours super intéressant de découvrir un peu la face « cachée » du monde littéraire
Merci pour ce compte-rendu très intéressant 🙂
Avec plaisir 😉