Un dernier point lecture avant que je ne vous présente mon bilan lecture du mois de juin (du moins si j’arrive à me souvenir de tous les bouquins que j’ai lus… C’est le souci quand on est une bordélique!), car je voulais vous parler de ce roman, à savoir « Flirty Dancing » de Jenny McLachlan.
Comme je le disais dans mon précédent article, l’auteur était présente au festival de Winchester pour non seulement présenter son roman, qui sera publié officiellement le 3 juillet, mais aussi pour faire part de son parcours d’écrivain. Le titre, la couverture, qui promettait une intrigue aussi fraîche et endiablée que le titre d’ailleurs, et la personnalité de l’auteur m’ont donné envie d’en savoir plus. Et puis, le bouquin était en prévente sur le site du festival, il aurait été dommage de s’en priver (oui, toutes les excuses sont bonnes quand un roman vous fait de l’oeil!)
Avouez tout de même que la couverture est jolie !
Bref.
Flirty Dancing retrace donc le parcours de Bea, une ado tiraillée entre sa vie à la maison, où elle vit avec sa mère et sa petite soeur – le père étant souvent en déplacement – et son image à l’école, où elle joue soudain les bernard-l’hermite. Comme elle en a conscience, autant chez elle, elle est en confiance et assume des responsabilités, autant au collège, elle se transforme en petite fille timide. Une image qui lasse Bea et dont elle voudrait bien sortir. Elle va en trouver l’occasion quand l’annonce d’un concours de danse télévisé se répand dans toute l’école.
Ce roman, c’est aussi le portrait d’une amitié entre quatre jeunes filles, Bea, Kat, Betty et Pearl, formant le club des « Ladybird ». Cette amitié s’est peu à peu effritée, remplacée par d’autres sentiments et des luttes d’influence au sein du collège. Et si ce concours était justement l’opportunité pour les Ladybird de se reformer ?
J’ai dévoré ce roman (assez mince, du moins pour moi) en quelques heures et je peux vous dire que l’intrigue s’est révélée aussi fraîche, légère et endiablée que ce qui était promis. On ne peut que s’attacher à Bea, sa volonté d’être indépendante, qui se heurte aussi aux pressions du collège et de la société, en général. L’auteur retranscrit bien son amour de la vie et de la danse, au point que, même si j’ai douté qu’elle démontre un aussi grand talent en aussi peu de temps, ça ne m’a pas empêché d’être à fond dans cette aventure!
(Et ne venez pas me dire que vous n’avez jamais secrètement fantasmé sur le fait d’être un roi/une reine de la piste de danse!)
Une relation qui m’a touchée aussi dans ce roman, c’est celle de Bea et de sa Nan, sa grand-mère, une fervente adepte du gin & tonic, qui n’a pas sa langue dans sa poche et sans être un puits de sagesse – ce qu’on voit assez souvent dans les romans jeunesse, quand un grand-parent y est représenté – donne un coup de pouce bien utile à la jeune fille pour qu’elle puisse s’affirmer.
Enfin, c’est un roman, qui tout aussi léger soit-il, n’empêche pas d’aborder des sujets comme le harcèlement scolaire ou le sexisme. Le fait est que l’auteur, sans faire la morale à ses lecteurs, les aborde de manière claire et y donne une réponse.
Bref, un premier tome – l’auteur ayant signé pour une série de 4 – très chouette, sans prise de tête et dont on ressort avec une envie… de danse!
J’aime beaucoup la couverture 🙂
Elle reflète très bien le contenu du roman 🙂