Sans plus attendre, voici le résultat du jeu anniversaire des Outrepasseurs dont je vous parlais ici.
Le n° pioché au hasard est le 28 ! Et voici l’extrait correspondant…
Cette fois-ci, elle chanta pour les flocons qui tournoieraient bientôt dans le vent, pour la neige qui recouvrirait ses terres, pour la bise qui gèlerait les hommes jusqu’à l’os. Pour Hiver, et sa souveraine puissance.
Mon dernier Hiver, songea-t-elle.
Des larmes dévalèrent le long de ses joues, tombant sur le sol aride, gouttes éphémères.
Enfin, Snezhkaïa posa une main hésitante sur son crâne. Les Outrepasseurs l’avaient rasée, mais depuis son évasion, ses cheveux d’encre avaient repoussé. Les mèches n’étaient pas assez longues cependant pour qu’elle n’entaille pas sa peau quand elle les coupa, fragile offrande à l’océan qui venait s’échouer à ses pieds. Et quand tout fut fini, sous l’éclat indifférent des étoiles et de la lune, Snezhkaïa attendit. Malgré le froid qui courait sous sa peau, la lassitude qui la gagnait de manière sournoise, le feu de ses blessures, elle attendit que les anciens enchantements reviennent à la vie…
Rendez-vous le 9 avril pour en savoir plus ! Et guettez bien les annonces… car je suis loin d’en avoir fini avec les surprises!
Et comme j’aime vous gâter, voici un autre extrait, cette fois-ci tiré de mon projet en cours d’écriture, j’ai nommé Qui, de nous deux ?
Attendre. Un verbe que Kassa peut conjuguer à tous les temps. Un verbe qu’il ne supporte plus, du haut de ses douze ans. Dans son sang bouille l’impatience. La volonté de quitter cet horizon uniquement composé de tentes blanches, rangées sur rangées sur rangées. Des tentes, à perte de vue. Kassa ne se souvient plus s’il a déjà vécu dans un bâtiment en dur. Le mot « maison » lui est devenu étranger. Un rêve, un mirage dans cet environnement hostile, où le désespoir s’accumule, où la violence éclate pour un oui ou un non. Kassa a appris à se battre très tôt, sa haute taille pour son âge l’y aide. Il sait jouer des poings et des pieds, mordre et griffer. Il sait aussi que certains gamins de son âge ont disparu des camps, qu’ils ont franchi les fils barbelés délimitant le camp et ont été emportés par des Jeeps conduites par des hommes armés.
S’il n’y avait pas sa mère, il serait peut-être parti avec eux. Ou pas. Car son instinct de survie, né au fil des longues marches dans le désert et aiguisé par la lutte quotidienne des camps, lui souffle que la mort se cache dans ces véhicules puant l’essence et l’huile.
Raaaah que de suspense !!! J’ai hâte de pouvoir lire les deux en tout cas !!
Des bisous !! <3
Pour le T3 ce sera bientôt! Merci la miss!
Oui je sais, mais bientôt c’est encore trop long ^^
Presque pas impatiente, hein ^^
Je suis impressionné par ton évolution, tu as une plume encore plus belle qu’avant ! Tes extraits suintent d’émotion, bravo !
Wow, merci pour le compliment Captain, ca me va droit au coeur ! <3
Bravo, miss ! Comme j’ai hâte de l’avoir entre les mains !
Merci M’dame! 😉
Oh cet extrait ! <3 C'est magnifique. I want more !
Contente qu’il te plaise!