Si vous ignorez de quoi je parle, aka le NaNoWrimo, rendez-vous ici !
Miss Shana des Contes de Minuit m’ayant taggué pour vous révéler dix anecdotes concernant mon roman, je me suis dit que j’allais (encore) le tourner à ma sauce et vous offrir un petit panaché d’anecdotes sur les divers projets que j’ai pu écrire pendant mes NaNos.
Let’s go !
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Plusieurs de mes écrits plus ou moins longs sont, à l’origine, des nouvelles. Comme je suis moyennement douée pour cet exercice, soit je sous-estime la longueur finale du texte – ce fut encore le cas pour Mulberry Tree – soit, quand la fin arrive, je suis insatisfaite, la Muse également et nous revenons toutes deux sur le texte parce qu’en fin de compte, je n’en ai pas tiré tout le potentiel… Ca peut donner un roman… voire toute une trilogie !
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Je n’ai pas de rituel d’écriture, à proprement parler. Pas de musique, ce qui a tendance à me déconcentrer, pas d’endroit favori, juste un maximum de calme – ce qui n’est pas toujours facile à trouver d’ailleurs ! J’ai déjà écrit dans les transports en commun, ce qui peut vous mettre les nerfs à rude épreuve avec le bruit ambiant – quand une passagère plus curieuse que les autres ne vous pose pas question sur question sur ce que vous écrivez (Rassurez-vous, Madame, je ne vous en veux plus… trop 😀 )
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Je ne suis pas réellement de méthode d’écriture, j’aime bien me lancer à l’aventure – comme vous le savez si vous lisez ce blog depuis quelque temps. Néanmoins, cela ne veut pas dire que je n’ai pas lu de bouquins sur le sujet, comme par exemple La dramaturgie d’Yves Lavandier ou encore L’anatomie du scénario de John Truby. Des livres très intéressants, que je vous recommande d’ailleurs si vous désirez en savoir plus sur les « méthodes » d’écriture. Pour ma part, je ne parviens définitivement pas à les appliquer.
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Petite anecdote sur les Outrepasseurs : dans une des toutes premières versions, Peter n’avait pas 17 ans, mais bien une bonne trentaine (oui, c’est un changement). Et laissez-moi vous dire qu’il était loin d’être candide… La preuve :
« Braquant sa torche sur son visage, Peter l’inspecta sans vergogne. La dryade était jeune encore, elle n’avait sans doute pas trouvé son arbre-âme. Néanmoins, sous le double couvert de sa tunique et de sa veste, ses formes se révélaient assez appétissantes pour faire tourner la tête à plus d’un. Mais c’étaient ses yeux qui fascinaient Peter : ils lui rappelaient un regard semblable croisé quinze années auparavant et jamais oublié depuis. La jeune femme ne baissait toujours pas les yeux. Ménilboné se fera un plaisir de te briser, ma petite. »
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Mon NaNo 2014, alias Qui, de nous deux ? qui sera bientôt publié d’ailleurs, a représenté un défi dans pas mal de domaines. Première fois que j’écrivais au présent et à la première personne; Première fois également que mon personnage principal n’a pas de racines européennes; Et aussi, première incursion dans le YA contemporain, un genre que je lis de plus en plus, et qui transparaît pas mal dans ce roman… D’ailleurs, pour le plaisir, extrait !
« Ma tante se trompe si elle croit que je la hais. J’ai appris que cela demandait trop d’énergie, je ne réserve ce sentiment que pour quelques personnes. Magali, elle, ne m’inspire que dégoût et mépris. Son attitude, après ce qu’il s’est passé et surtout, cette interview donnée à un célèbre tabloïd, étalant devant mes yeux incrédules les soi-disant secrets de notre famille… Chaque fois que j’y pense, il me suffit de fermer les paupières et de revoir les gros titres du canard en question.
J’ai envie de l’étrangler.
Et l’instant d’après, je me dis que je n’ai pas à me salir les mains, qu’elle n’en vaut pas la peine.
Elle peut m’envoyer toutes les lettres du monde, je ne lui répondrai pas. »
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Si je n’aime pas la musique pendant l’écriture, en revanche, certaines chansons me trottent parfois en tête, au point que je me décide à les insérer, d’une manière ou d’une autre, dans mes écrits. Dernièrement, j’ai eu la surprise – hé oui, les auteurs peuvent se surprendre tous seuls ! – de constater qu’une chanteuse en particulier avait été citée à deux reprises dans mes bouquins. Il s’agit de Lana del Rey et, si je ne suis pas une fan inconditionnelle, le timbre de sa voix m’a suffisamment marquée pour que je me décide à citer un de ses airs… Et maintenant, je vous laisse jouer ! A votre avis, dans lesquels de mes ouvrages une référence à Lana del Rey s’est-elle glissée ? (En même temps, vous n’avez pas 36 000 possibilités… ^^ )
Un indice :
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Durant le mois d’octobre, j’ai changé de projet pour mon NaNo 2015. Certain-e-s d’entre vous l’ont peut-être vu apparaître sur le site du NaNoWriMo – sentez-vous d’ailleurs libres de m’ajouter en tant que writing buddy, si vous vous en sentez l’envie 🙂
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Ce qui m’amène donc au projet que je vais donc poursuivre pour le NaNo 2015 et que j’ai baptisé du nom de code Roar ! Oui, je sais, encore un titre de chanson, me direz-vous. Et de quoi ça parle ? Hé bien, malheureusement, je ne vais pas pouvoir en dire beaucoup plus… non pas pour vous faire mariner, mais bien parce que pour le moment, il doit encore demeurer secret. Sorry, folks ! Comme la présentation très succincte le mentionne, il s’agit bien d’un projet YA. Et en dépit des apparences, Katy Perry n’y fera pas d’apparition 😉
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Si j’aime beaucoup l’émulation et l’enthousiasme qui règnent autour du NaNo, en revanche, je n’ai encore jamais participé à une Kick-off ou un write-in qui s’organisent de plus en plus de par le monde ! Par manque d’opportunités ces dernières années – La Belgique était regroupée jusqu’il y a peu dans le forum néerlandophone, ce qui limitait les possibilités d’interaction – et par manque de temps aussi… Mais il ne faut jamais dire jamais, bien entendu ! 😉
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Et enfin, pour cette dernière anecdote, laissez-moi voir… Ah oui ! Je suis une vraie flemmarde – je sais, les gens ont beaucoup du mal à me croire quand je le dis, mais c’est la pure vérité. Pour le NaNo, c’est pareil. Je ne ferai jamais partie des compétiteurs qui alignent 50K, voire 100K en quelques jours – si, ils existent, j’en connais plusieurs. Perso, je continue à mon petit rythme, celui des 1666 mots par jour, et quand j’ai atteint la barre des 50 000 mots, je m’arrête. Et je valide. En général, c’est à ce moment-là que la Muse débarque avec ses idées de réécriture, d’ailleurs… *soupir*
Voilou pour ce tag bien sympathique ! Je vous invite à jeter un coup d’oeil sur les réponses de Miss Shana ou encore celles de Miss Flo Bouquine concernant son projet. Comme d’habitude, je ne nomine personne, mais si vous avez envie de le faire, lâchez-vous.
A tout bientôt pour de nouvelles aventures !
J’trouve ça super intéressant de connaître la façon de bosser de chaque auteur… Merci pour ce partage ! 🙂
De rien, ravie que tu apprécies 🙂