
23 juin 2019 – après 4 mois et demi de labeur, je viens donc de boucler la seconde version de BRUJA, qui, en dépit de son titre, est bel et bien écrit en anglais ! (Pour rappel, je vous en avais parlé dans cet article). Je suis crevéefièreheureuse (oui, tout ça en un seul mot !) et parce que boucler un roman – même s’il demeure une tonne de boulot dessus, je ne me leurre pas sur ce point ! – ça n’arrive pas tous les jours, j’avais envie de vous en parler un peu plus dans le détail… et de répondre aussi à vos questions !
BRUJA, de quoi ça parle ?
C’est l’occasion de poster ici même le pitch que j’avais créé pour cet ouvrage (exercice très utile au demeurant, je vous renvoie à l’article de ma chère Agnès Marot à ce sujet !)
V FOR VENDETTA X THE HANDMAID’S TALE
Molly has no reason to believe that she, like any other woman in the Republic, has been born cursed till she meets the Book. She has to choose then – stay silent or fight the curse maker.
BRUJA est bien de l’espagnol et veut dire « sorcière ». Si ce n’était pas encore assez clair que ce roman parle de sorcellerie… Vous voila prévenu-e-s 🙂 Ce bouquin cause donc également de féminisme, quête d’indépendance, relation ambiguë, manipulations politiques, le tout avec une héroïne qui ne paraît pas spécialement sympathique de prime abord (double défi en tant qu’autrice donc ! Mais c’est toujours très intéressant de travailler avec ce type de personnage…) Et oui, c’est du YA/fantasy/tome unique 🙂
Les facilités/difficultés que j’ai pu rencontrer au cours de la rédaction ?
En vrac :
Créer son propre univers imaginaire nécessite TOUJOURS une grande phase d’apprentissage. Et d’ailleurs, je dois encore creuser ce dernier, car des liens manquent (je peux presque entendre Agnès Marot me dire « il faut faire du lien ! ») Et comme j’écoute toujours mes éditrices… 😇
La difficulté d’écrire en anglais naturellement, comme j’en parlais dans l’article de blog susmentionné
Une facilité, en revanche, c’est de gérer deux points de vue (seulement… ça me change !) et deux points de vue qui me sont venus de manière assez organique, assez naturelle. J’ai l’habitude de dire que, lors de l’élaboration d’une histoire, les personnages me « parlent » en premier, ça s’est encore vérifié ici. Et je dois dire que j’ai un gros faible pour Molly, l’héroïne de ce roman ❤️
Quelques chiffres ?
Volontiers !
Comme je le disais plus haut, cette seconde version (une première existait, mais non achevée) s’est bâtie en 4 mois et demi de travail (sachant qu’à la base, j’avais planifié sur une année entière…). Sachant que je ne peux/veux pas écrire tous les jours, j’ai donc compté les séances de travail (grâce à ma super grille d’écriture) et ça donne donc… 50.
Non, je ne l’ai pas fait exprès.
50 séances d’écriture avec une moyenne de 1336 mots/séance (la durée des séances en question a largement varié, je vous rassure ^^).
Même ainsi, je n’en reviens toujours pas.
J’avais aussi planifié sur un maximum de 80-90 000 mots (oui, les anglophones comptent en mots et non pas en signes) sachant qu’au-delà un primo roman (parce qu’en anglais, je suis primo romancière) se vend plus difficilement. (Pour plus d’infos à ce sujet, je vous renvoie à ce post fort utile).
Je suis contente d’être en-dessous de ce seuil, car nul doute que le roman va s’étoffer durant la phase de corrections qui s’annonce ! (La première d’une longue série !)
Et la suite ?
D’abord, ce que je fais pour chaque manuscrit achevé : le laisser reposer ! Se déconnecter, aussi bien pour prendre de la distance par rapport à ce que j’ai écrit (je repère beaucoup plus facilement ce qui marche/ce qui ne marche pas) que pour mon bien-être personnel.
Ensuite, viendra une première phase de corrections en tête-à-tête avec mon roman. Quand je serai sûre de moi, ce sera le moment de le passer aux bêta-lecteurices (un immense merci d’avance à elleux !). Je ne sais pas encore si je ferai appel à un « editor » – comprenez un éditeur/une éditrice freelance qui dresse un diagnostic de votre roman (une pratique hyper courante en anglophonie). De toute manière, je ne serai pas seule dans l’aventure, étant donné que ma WonderAgente, Roxane Edouard, sera là aussi pour m’épauler et me guider !
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